ACCRÉDITATION DE MOBILE "SPURIO"

 


I-DÉFINITION DE "SPURIO".


Aspects :

-a-Adjectif-L'adjectif faux, qui vient du latin "spurius", est utilisé pour décrire ce qui dégénère de sa nature ou de son origine ; C’est-à-dire qu’il ne correspond pas à son état originel ni à ses ancêtres.

Un faux enfant, dans cette marque, est la progéniture d'une relation non conjugale ou l'enfant illégitime d'un père, inconnu ou connu.

Bien que la définition varie selon les législations, on peut dire que la personne dont la mère est veuve ou célibataire au moment de la naissance et dont le père n'est pas enregistré est un enfant fallacieux. Un faux enfant est également le descendant d'un couple qui, au moment de la conception et de la naissance, ne pouvait pas se marier.

Dans les temps anciens, les enfants illégitimes étaient victimes de discrimination et n’avaient aucun droit à l’héritage. Or, à l’heure actuelle, les enfants illégitimes et les enfants légitimes se trouvent dans la même situation devant la loi.

Cela nous amène à réfléchir à l'instabilité qui caractérise la moralité : tout au long de l'histoire de notre espèce, les concepts de bien et de mal, de bien et de mal, de décent et d'indécent ont changé à de nombreuses reprises, dans des directions diverses, et nous n'avons pas encore changé. atteint un équilibre, peut-être parce que ce n'est pas possible. Certaines choses qui dans le passé étaient considérées comme inacceptables sont aujourd’hui considérées comme tout à fait normales, et la même chose se produit dans le sens opposé.

-b-Idée-L'idée de faux est également utilisée pour désigner ce qui est faux ou frauduleux. Lorsqu’un objet est frelaté, qu’il s’agit d’un faux ou d’une imitation, il peut être classé comme faux.

En ce sens, la notion de faux est généralement utilisée à propos de ce qui est dégénéré (comme une déviation de l'essence de ce qui l'a généré ou comme ce qui a une origine illégitime).

Supposons qu'un dictateur arrivé au pouvoir par un coup d'État annonce la convocation d'une assemblée constituante.

Les opposants pourraient prétendre qu'il s'agit d'un « processus fallacieux » puisque seul un président constitutionnel a le pouvoir de convoquer une telle assemblée.

-c-Déclaration-Une fausse déclaration n'est pas légitime mais fausse, elle est créée dans le but de convaincre l'interlocuteur de quelque chose qui n'est pas vrai, qui n'est pas authentique. Cela peut être appliqué dans le domaine du droit pour classer certaines accusations qui manquent de véracité, même s'il ne s'agit pas toujours de mensonges délibérés mais peuvent être dus à une altération d'esprit au moment de leur émission.

-d-Argument fallacieux-Si l'on pense à une personne qui accuse son partenaire avec de faux arguments de l'avoir agressé physiquement et psychologiquement, les autorités doivent peser toutes les preuves pour trouver la raison d'un tel mensonge. Une des possibilités est que la relation se trouvait dans un moment de grande détérioration, avec des disputes quotidiennes et au bord de la rupture, et que cette usure ait obscurci la raison de la supposée victime. Dans un cas comme celui-ci, on parle d’esprit fallacieux ou de motifs fallacieux.

-e-Utilisation du mot-En ce qui concerne l'utilisation du mot faux, il n'est pas très courant dans le langage courant, bien qu'il apparaisse dans divers textes journalistiques et œuvres littéraires. L’un des problèmes que cela entraîne est la distorsion en « faux », un mot qui n’existe pas.

Dans ce cas, nous sommes loin d'une erreur vulgaire, puisqu'elle survient dans l'intention d'obtenir une correction du discours : cela fait partie de l'hypercorrection ou de l'ultracorrection, phénomène qui se produit lorsque le locuteur croit se trouver face à une forme incorrecte et la modifie. avec sa connaissance de la langue pour, à son avis, la corriger.

 

II-PRINCIPES D'ÉVALUATION DE LA PREUVE

 

Il est très courant de constater, dans les cas de violence de genre ou d'agressions et d'abus sexuels, que la seule preuve permettant de réfuter la présomption d'innocence de l'accusé est la déclaration de la victime elle-même, ce qui rend impossible l'ajout à l'instruction procédurale d'autres preuves qui pourraient réaliser Annoncer la déclaration de la victime ou de l’accusé.

Comme il est d’usage, la Cour Suprême, dans une jurisprudence apaisée et réitérée, concentre l’analyse de la crédibilité subjective de la victime sur trois points :

-a-Absence d'incrédibilité-Déclaration motivée par des motifs non fallacieux.

-b-Vérisimilitude-Peut être corroboré par des faits périphériques.

-c-Persistance dans l'incrimination-Déclaration prolongée dans le temps, sans ambiguïtés ni contradictions.

Les exigences susmentionnées ne sont pas des exigences qui établissent une présomption "iure et de iure", c'est-à-dire que du simple fait d'être remplies, nous nous trouvons face à une déclaration qui déforme automatiquement la présomption d'innocence de l'accusé.

Ces exigences sont des lignes directrices de raisonnement juridique proposées par la doctrine jurisprudentielle afin que la déclaration puisse être considérée comme crédible, mais du simple fait que ces lignes directrices de raisonnement juridique sont respectées, la déclaration ne peut pas être couverte par un manteau de crédibilité.

 

III-MOBILES QUI PEUVENT ÊTRE "SPURIO".


L'audience d'un procès rapide, par exemple, dans laquelle la victime présente ses faits et l'accusé est entendu pour la première fois par son honneur.

Sachons que parmi les différents motifs fallacieux que la doctrine jurisprudentielle la plus récente a établi, on trouve, entre autres, les suivants :

-a-Ressentiment.

-b-Inimitié.

-c-Confrontation.

-d-Fabulation.

-e-Retard dans les rapports.

Cela dit, il est impossible que pendant la durée de l'audience du procès, votre honneur puisse apprécier ou exclure avec une totale certitude qu'il n'y a pas de motif fallacieux pour lequel la déclaration de la victime a été faite.


IV-PREUVE DISPONIBLE


Concernant la vraisemblance du témoignage, le dit précepte est en lui-même contradictoire, puisque :

-a-Le seul moyen de preuve est la déclaration de la victime-Nous sommes confrontés à des cas dans lesquels nous n'avons comme moyen de preuve que la déclaration de la victime et de l'accusé ; il faut faire dans ces cas une valoration correcte.

-b-Principe de présomption d'innocence-Par conséquent, en accordant une plus grande crédibilité au témoignage de la victime, le principe de présomption d'innocence serait violé, uniquement en accordant un "plus" de crédibilité à la déclaration de la victime.

-c-Transférer l'enquête à l'audience-Nous rappelons que la tâche de transférer à l'enquête ou à l'audience du procès, tous les éléments qui aident le Juge à clarifier les faits, appartient à la police et aux avocats des deux pars.