VICES DU CONSENTEMENT

 


I-INTRODUCTION.


Le testament étant l'un des éléments essentiels de l'affaire juridique, qui doit être formé librement et consciemment, lorsque sa formation a été affectée par des facteurs extérieurs au sujet ou lorsque, bien que correctement formé, il est transmis ou déclaré de telle manière que le résultat final provoque une divergence entre le testament lui-même et la déclaration, il est déclaré que le testament est vicié.

Dans les cas de divergence entre volonté et déclaration, il convient de souligner :

-a-Déclarations de Volonté Manquant de Sérieux ou "jocandi causa"-Il s'agit de cas dans lesquels le déclarant émet volontairement sa déclaration, mais sans volonté sérieuse d'être lié, en supposant que cela soit remarqué par le destinataire. Dans de tels cas, la déclaration de volonté est privée de tout effet et ne vous engagera pas, même si, dans les cas où la contrepartie a pu légitimement se prévaloir de son existence. L' obligation de réparer les dommages qui lui ont été causés peut être attachée, car il a irrité la conviction bien fondée qu'il allait embaucher.

-b-Réserve Mentale-Suppose que le déclarant émette une déclaration de volonté dont il ne veut pas intérieurement ou avec des effets limités à ceux qui sont les siens. Sur la base des principes de protection de la confiance, de sécurité routière et de bonne foi, le déclarant - à moins que la contrepartie n'ait connaissance de la réserve - est lié par sa volonté exprimée envers les tiers et la réserve mentale n'a donc aucune pertinence. La question, qui est claire en matière de propriété, est discutée en relation avec le mariage, en arguant que la réserve mentale de l'une des parties entraîne sa nullité en raison de l'absence de disposition réciproque du consentement matrimonial.

-c-La Simulation-La volonté réelle ou sous-jacente peut consister à ne se lancer dans aucune affaire, ou à se lancer dans une activité autre que celle apparemment exercée.

Selon cela, deux hypothèses de simulation sont distinguées :

-a-Absolute-Nous parlons de simulation absolue pour indiquer que l'apparence d'une entreprise est simplement une fiction, et ne répond à aucune véritable intention de négociation des parties dans les affaires bilatérales. Au contraire, les cas dans lesquels la fiction économique tente de dissimuler une autre affaire vraiment célèbre et qui, pour différentes raisons, sont destinés à rester cachés, sont classés comme simulation relative. Dans ce cas, il faut distinguer entre l'affaire apparente ou fictive (affaire simulée) et l'acte juridique véritablement conclu, désigné sous le nom d'affaire déguisée. Il convient de souligner que l'activité simulée (typique de la simulation absolue) et l'activité déguisée dans le cas d'une simulation relative doivent être considérées comme valables vis-à-vis des tiers. Entre les parties, en cas de simulation absolue, l'activité simulée doit être considérée comme inexistante.

-b-Relative-Dans le cas d'une simulation relative, l'entreprise simulée serait nulle et l'entreprise déguisée ou cachée serait valide.

-w-Dans le mariage, la simulation sera toujours absolue et le mariage simulé est, par conséquent, radicalement nul et non avenu faute de consentement.

Le cas le plus fréquent dans le domaine de la fraude au mariage simulé est celui des soi-disant « mariages blancs » ou de complaisance, dans lesquels l'un des époux est étranger, et dans la mesure où ils impliquent une simulation d'intention matrimoniale puisqu'elle est Il a considéré que le véritable objectif poursuivi par la célébration de ces mariages est de faciliter l'entrée et le séjour en Espagne.
ou l'acquisition de la nationalité espagnole en raison du mariage.

Selon l'enseignement classique, les vices de la volonté sont :

-a-L' erreur.

-b-Violence.

-c-Intimidation.

-d-Et le dol (Esprit criminell).

Le Code Civil Espagnol les considère fondamentalement comme fondés sur les contrats, mais ils devront également être considérés par rapport à la catégorie des affaires juridiques. Le Code Civil Espagnol dispose que :

"Le consentement donné en raison d'une erreur, de violence, d'intimidation ou de fraude sera nul."

Il convient de noter que l'admission de ces causes se fait dans la jurisprudence avec beaucoup de prudence et de manière exceptionnelle et exige que ceux qui les invoquent les prouvent.


II-L'ERREUR.

 

Pour que l’erreur soit pertinente, il faut qu’elle touche un élément essentiel de l’entreprise et qu’elle ne soit pas imputable à la personne qui en souffre.

 

III-VIOLENCE ET INTIMIDATION.

 

Cela se produira dans tous les cas de violence physique absolue dans lesquels la volonté de la personne qui fait la déclaration est remplacée par celle de l'agent fautif, ainsi que dans les cas de contrainte psychologique.


IV-LE DOL (Esprit criminel).


Lorsque, par des paroles insidieuses ou des machinations de la part de l’un des contractants, l’autre est amenée à conclure un contrat qu’il n’aurait pas conclu sans eux.