RUPTURE DE CONTRAT


 

I-NON-CONFORMITÉ : TYPOLOGIE, IMUTATION ET RÉGIMES SPÉCIFIQUES.


---------1-Violation au sens matériel.

C'est un manque de réussite ; ou une performance irrégulière, défectueuse ou incomplète ; des avantages ou du comportement assumé contractuellement. Bref, aucun décalage avec la réalité du contrat.

Le contrat lui-même ; interprété et intégré; Il s’agit d’un point de départ décisif pour déterminer s’il existe ou non une rupture contractuelle au sens matériel du terme.


---------2-L'Imputation de non-conformité.

Il faut respecter un critère de comportement ou de situation permettant d'attribuer les conséquences du non-respect à la partie à laquelle correspond l'exécution contractuelle.

Il ne s’agit pas d’une question de fait, mais plutôt d’une qualification juridique du comportement. Un recours est possible contre cette qualification.

Il existe trois critères principaux pour attribuer une rupture de contrat :

-a-Dol (Esprit coupable).

Il s’agit d’un non-respect conscient et volontaire, selon la Cour suprême. Il ne nécessite pas d’intention de causer des dommages, de malveillance, de fraude ou de mauvaise foi qualifiée.

-b-Négligence.

Cela se produit lorsque le défaillant n'a pas adapté sa conduite d'exécution aux mesures de soins requises par le contrat, ou aux normes impératives ou aux dispositions applicables.

-c-Responsabilité Objective :

-c-a-Aucune faute-C'est lorsque le manquement est imputable au contractant que s'il existe un lien pertinent entre le manquement et l'objet, ses auxiliaires, la propriété de la chose ou de ses installations.

-c-b-Limiteà cette responsabilité-Cas fortuit ou force majeure.


---------3-Modalités de non-respect de leur propre régime juridique.

Il existe deux types de non-conformités, qui ont leur propre régime juridique dans le Code Civil Espagnol :

-3-A-Retard de mise en conformité-Défaut du débiteur-Type de rupture contractuelle, qui consiste en un retard dans l'exécution d'une obligation.

-3-B-Non-conformité pour impossibilité soudaine de la mise à disposition-La perte de la chose est le cas d'impossibilité survenu le plus important, qui empêche la satisfaction du créancier, et peut éteindre l'obligation du débiteur et produire sa libération.


---------4-Recours en cas de non-conformité.

Il existe trois principaux modèles ou types de recours prévus par les normes, avec chacun des sous-types :

-a-Recours en cas de conduite imposée-Implique une conformité forcée dans toutes ses variantes dans la LEC. Implique la réparation et le remplacement dans les ventes aux consommateurs.

-b-Recours monétaires-Implique des dommages. Cela implique une réduction de prix. Cela entraîne une punition conventionnelle.

-c-Remèdes à l'inefficacité, même temporaire-Implique une résolution. Cela implique une "exceptio non adimpleti contractus".

 

---------5-Exception de contrat non exécuté (Exceptiono non adimpleti contractus).

Cela affecte les obligations réciproques.

Il détermine que chacune des parties contractantes peut s'opposer à la réclamation de l'autre partie, si le demandeur n'a pas offert sa prestation. C'est-à-dire s'il n'a pas rempli son devoir ; ou du moins, il a réellement offert son accomplissement.

C'est l'effet du principe de l'exécution simultanée des obligations réciproques.

 

---------6-La coexistence des recours : fraude précontractuelle et recours contre le non-respect.

Dans certains cas, la rupture du contrat provient de déclarations trompeuses ou d'omissions de l'autre partie contractante, lors du processus de formation du contrat ; ce qui fait que le bien ou le service livré n'est pas conforme à ce qui était attendu, comme prévu au contrat.


II-ACTION SUBROGATOIRE.


Les créanciers, après avoir poursuivi les biens qui sont en possession du débiteur, de réaliser ce qui leur est dû ; Ils peuvent exercer tous leurs droits et actions dans le même but ; sauf ceux qui sont inhérents à sa personne.

Pouvoir des créanciers d'exercer les droits et actions de leur débiteur, qui est inactif et cesse donc d'augmenter son patrimoine, ce qui fait obstacle à la satisfaction des créanciers.

Le créancier agissant n'est pas un représentant du débiteur ; mais il agit en son propre nom et dans son propre intérêt lorsqu'il exerce le droit d'autrui.


III-ACTION DIRECTE.


Possibilité accordée aux créanciers de se retourner personnellement contre les débiteurs du créancier.

Le créancier agit en son nom propre, et peut s'approprier la valeur obtenue dans la limite de son crédit, sans avoir besoin de la partager avec d'autres créanciers.


IV-ACTION DE RÉVOCATION OU PAULIENNE.


Les créanciers peuvent également contester les actes que le débiteur a accomplis en fraude de son droit.

Il est accordé aux créanciers pour empêcher que des actifs ne quittent les actifs du débiteur qu'ils pourraient collecter pour satisfaire leur crédit. Elle consiste à réaliser l'inefficacité des actes du débiteur qui pourraient le placer dans une situation d'insolvabilité, du fait de la sortie d'actifs de son patrimoine.

Exemple-Un débiteur fait don de biens de telle manière qu'il n'est pas en mesure de respecter ses engagements envers ses créanciers. Chaque créancier peut contester ces dons afin de les recouvrer.